Unitat Catalana expressa el seu total suport i la seva solidaritat entera amb els 4 ajuntaments de Catalunya Nord* que van prendre deliberacions que puguin permetre l'utilització ocasional del català als plens municipals i particularment amb Marie Costa i el Consell Municipal dels Banys.
La Semaine du Roussillon L'Indépendant Ràdio Arrels Régions et Peuples Solidaires Made In Perpignan Marie Costa.
* Els Banys, Elna, Portvendres, Tarerac.
Unitat Catalana s'associa a la crida als actes de suport prevists i comunicats per Plataforma per la Llengua Catalunya Nord; Dimarts 18 d'abril a les 11h15, els batlles d'Elna, Portvendres, Els Banys i Tarerac són convocats al Tribunal Administratiu de Montpeller per haver autoritzat al reglament municipal l'ús del català als plens.
Amb Plataforma per la Llengua participarà als actes de suport als batlles encausats amb el Coŀlectiu 2 d'abril, l'APLEC - Associació per a l'ensenyament del català, Òmnium Catalunya Nord, El Casal de Perpinyà i tots els ciutadans concernits pel tema:
Dilluns 17 a les 18:30 davant de la Prefectura
Dimarts 18 a les 11H15 davant del tribunal administratiu
Veniu nombrosos!
COMMUNIQUE
Le 18 avril, le Tribunal administratif de Montpellier rendra son jugement sur l’utilisation sporadique de la langue catalane (dûment traduite en français) dans les conseils municipaux de ce pays. Le suspense est aux abonnés absents et la décision ne manquera pas de se traduire par un bêlement panurgien et jacobin vaguement travesti de prétentions universalistes.
Voilà des décennies que je me bats, en tant que citoyenne, au sein d’organismes accueillis dans les salons feutrés des assemblées comme le Haut Conseil des Langues Régionales de France, à longueur de pétitions dénonçant la non-signature par la France de la Charte des langues Minoritaires, sur les bancs de diverses assemblées. Ce combat je l’ai repris en tant qu’élue de la République Français et aussi du Consell de la República présidé par Carles Puigdemont. A chaque instant j’ai conscience de défendre dans le même mouvement toutes les minorités écrasées par une assimilation normative imposée, quelles qu’elles soient et quelle que soit leur différence.
Je remercie mes confrères d’Elne, Tarerach et Port Vendres de leur courage ( 4 sur 226 et la France surréagit !!! ) .
A noter, avec des avocats différents et des argumentations différentes, la réponse a lieu le même jour en même temps, preuve s’il en fallait que l’heure n’est pas à l’examen minutieux quand il s’agit de finir d’éradiquer ces langues régionales importunes qui battent en brèche le récit national et la sacro-sainte indivisibilité. La France veut être aimée comme une mère et se comporte comme une marâtre.
En tant que linguiste, je vois quelque ironie à ce que la langue française ait inventé le beau mot de « panache » quand ses locuteurs, en tout cas leurs représentants, in fine, le pratiquent si peu.
Pauvre Jaurès.
Marie Costa
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